Circuit Laos-Cambodge

Douceur laotienne et splendeur angkorienne
A l’occasion des fêtes du temple That Luang de Vientiane

Du 1er au 17 novembre 2022
Accompagné par Anne-Marie Wirja


Un programme spécial pour la fête du That Luang, le temple-palladium de l’ancien royaume laotien. Vientiane va briller d’un éclat tout particulier une fois l’an pour célébrer le grand stoupa. Des milliers de fidèles et de bonzes se rassemblent alors pour déposer leurs offrandes colorées, faites de cire et enjolivées de fleurs, tandis que la fumée des bâtonnets d’encens accompagne leur méditation.


Programme (les lieux que vous visiterez sont mentionnés en caractères gras)

1er jour : Paris / Luang Prabang
Vol non direct pour Luang Prabang, via Bangkok.
Vols déterminés ultérieurement selon les meilleures conditions tarifaires et d’horaires.


2e jour : Arrivée à Luang Prabang
Transfert à l’hôtel My Dream Boutique Resort (ou similaire) dans le cours de la journée.
Un premier contact avec la culture laotienne, en douceur, nous conduira au Vat Xieng Mouane, temple devenu centre de formation où novices et moines sont initiés aux techniques artisanales pour la préservation de l’héritage laotien, À côté se trouve la Heuan Chan Heritage House, âgée d’environ un siècle, l’une des rares demeures aristocratiques en bois à avoir survécu. Déjeuner sur place dans ce bel environnement.
Temps libre (selon les horaires de l’aérien).
Dîner au restaurant Pha Khao Lao, situé non loin de l’hôtel et nuit.


3e jour : Luang Prabang
Bâtie sur la presqu'île d'un très ancien site préhistorique, Luang Prabang, érigée dès le 11e siècle, fut la capitale religieuse et administrative du Laos, à la grande époque du royaume du "Million d'Eléphants".
Nous débuterons par le magnifique Vat Xieng Thong, le chef-d’œuvre religieux de Luang Prabang. Tout n’est ici que séduction : l’élégance dépouillée de ses toits cascadant jusqu'au sol, la délicatesse de sa Chapelle Rouge abritant un magnifique Bouddha couché, la fraîcheur de ses mosaïques relatant la vie quotidienne ou encore le raffinement exquis de ses boiseries.
A l’heureuse prolificité du sacré répondent de délicieuses maisons provinciales de plâtre blanc aux charmants jardins. Petite par sa taille, élevée au confluent du Mékong et de la Nam Khan, cette "belle endormie" nous invite au calme et aux flâneries. C’est d’ailleurs à pied que nous l’approcherons pour nous rendre à « la Pagode des Hollandais », surnommée ainsi du fait des personnages européens qui ornent les vantaux. Ici se tient aussi « l’école des Bonzes » où les novices étudient la Doctrine.
Nous ne manquerons pas de nous attarder au musée TAEC (Traditionnal Art and Ethnology Center) pour la préservation de la culture et des traditions laotiennes.

En fin d’après-midi, nous traverserons le Mékong pour admirer le Vat Long Khoune aux belles fresques murales restaurées par l’Ambassade de France.
Nuit à l’hôtel My Dream Resort ou similaire.


4e jour : Luang Prabang – Grottes de Pak Ou et environs (1h30 de navigation) – Luang Prabang (30km, 1h)
Début de matinée consacré à la visite de l’ancien palais royal qui abrite - outre le Bouddha Pha Bang en or massif - d’autres jolies représentations du Maître et une collection de masques et instruments de musique.
Nous en profiterons pour visiter le Vat Mai jouxtant l’ensemble palatial. Ce temple à la façade somptueusement sculptée retrace le Wessantara, l’une des plus célèbres vies antérieures de Bouddha.
C’est par le Mékong que nous gagnerons les grottes de Pak Ou. Descendu du Tibet, la "Mère des Eaux", baigne le Laos sur 1 865 kilomètres et constitue l'axe de communication majeur du pays et un facteur d'unité primordial. C’est sur ses rives que se forgea l’histoire du Laos. Quant aux grottes, lieu de pèlerinage national pour les fidèles, elles recèlent un nombre infini de Bouddhas en bois doré de diverses époques.
Une flânerie pédestre, par une jolie forêt, nous conduira au village de Ban Kok où la vie traditionnelle se poursuit. Le sanctuaire rural domine les flots paisibles du Mékong en une vue imprenable.
Retour en voiture vers Luang Prabang, par une charmante route serpentant le long du fleuve. Nous ne manquerons pas de nous arrêter à Ban Xieng Lek d’où jaillissent des mains des femmes les plus beaux tissages que l’on puisse imaginer. Quant au village de Ban Xang Khong, il s’est spécialisé dans la fabrication de papier traditionnel.
Coucher de soleil sur le Mékong, du temple Vat Phabattay.
Nuit à l’hôtel My Dream Resort ou similaire.


5e jour : Luang Prabang
Très marquée par l'architecture bouddhique, la ville construite autour de son centre cosmique, le Mont Phousi, présente un habitat traditionnel et colonial unique, illustrant une étape majeure du mariage de deux traditions culturelles différentes. Pour embrasser la cité du regard, nous ferons l’ascension (aisée) du Mt Phousi.
Après une visite au marché des fruits et légumes, nous poursuivrons vers les nombreux édifices religieux de la cité où certains retiendront plus particulièrement notre attention, notamment le Vat Visoun pour sa belle collection de Bouddhas ainsi que son stupa attenant.
Puis nous nous dirigerons vers le Vat Phou Kwai, en haut de la « colline du buffle » pour participer au rituel bouddhiste « phaen » qui est une bénédiction de la part de la communauté présente. Notre déjeuner sera composé des mêmes spécialités que celles que nous aurons auparavant offertes aux moines. Nous les dégusterons sur place, une fois que les religieux auront terminé.
Après-midi libre pour flâner en ville ou au marché de nuit, entre autres possibilités.
Dîner sur les rives du Mékong et nuit à l’hôtel My Dream Boutique Resort (ou similaire).


6e jour : Luang Prabang – Xiengkhouang (Plaine des Jarres, 265 km, 6h)
Cette route sera une occasion de pénétrer au cœur du Laos; elle impose la beauté de ses hautes montagnes de vert vêtues, de ses formations karstiques massives et de ses rizières où le ciel se mire. Mais c’est aussi la route des milliers de circonvolutions, virages et tournants, où des villages Khamu et Hmong sont posés sur les crêtes ou accrochés aux flancs.
Arrivée à Phonsavan, chef-lieu du Xiengkhouang, centre historique de la culture et de la langue Phuan, branche de la famille des Thaï-Kadaï, comme les ethnies Lao, Siamoises et Shan.
La fameuse Plaine des Jarres s’offre à nous pour une journée ponctuée de découvertes énigmatiques. Sur ces prairies gris-plomb, des centaines de bouches béantes, souvent emmitouflées de brumes. Verticales, couchées, bouchées par la terre ou débordantes de végétation, ces jarres gardent leur mystère. Creusées dans le roc, elles peuvent mesurer 2.70m et leur nombre atteint 350. Un peuple inconnu y aurait enfui les cendres de ses morts vers 300 ans avant notre ère. Peut-être... le site n’a jamais été fouillé, sinon par les bombes américaines...
Visite du site n°1.
Nuit à l’hôtel Anoulak Khen Lao ou similaire.


7e jour : La Plaine des Jarres (60km, 2h) / Vientiane
Visite du site mégalithique n°2.
A quelque 30 km se dresse Muang Khoun, l'ancienne capitale du royaume phuan détruite pendant la guerre. Emouvants sont les quelques vestiges de son prestigieux passé : le Vat Phiawat avec son grand bouddha assis ou le Vat That Foun et son stupa assailli par la végétation. L'atmosphère au centre de la ville est parfois étrange, les têtes de bombes et autres armes décorant jardins, restaurants, jusqu'à l'office du tourisme ! La région est parsemée de cratères dus aux bombardements. Le Laos aurait subi 580 344 raids, une attaque toutes les 8 minutes pendant 9 ans...
Vol vers Ventiane et début des visites.
Capitale du Laos moderne depuis 1946, Vientiane prit de l’importance au XVIe siècle lorsque le roi Setthathirath y plaça le siège de la royauté, abandonnant Luang Prabang trop exposée aux attaques birmanes. Mais la cité fut ravagée lors de sa conquête par le royaume du Siam en 1778 avant d'être pratiquement rasée en représailles d'une tentative de révolte en 1827. Vientiane renaquit cependant de ses cendres lorsqu'elle devint la capitale du protectorat français du Laos en 1899. De dimensions modestes avec son petit million d’habitants, la capitale du Laos présente un visage bien différent de ses consœurs comme Bangkok ou Hanoï, laissant pour un temps encore la place aux vieilles maisons coloniales ainsi qu’aux temples bouddhiques aux ors rutilants.
Ce petit tour de ville nous permettra de nous arrêter au Patuxaï, clin d’œil à un monument bien parisien, et de passer par le quartier colonial autour de l’Ambassade de France. Moment à un des marchés, particulièrement animé, de produits frais de la capitale, comme par exemple le marché de Talat Kua Din.
Promenade le long du Mékong aux berges très animées en fin de journée. Dîner en restaurant local typique.

Nuit à l’hôtel Beau Rivage Mekong Vientiane (ou similaire).
NB : Horaires des vols très fluctuants ; programme à adapter aux conditions du moment.


8e jour : Vientiane et le festival Tak Bat du That Luang
Nous débuterons au That Luang, le « grand stupa » palladium du royaume, où aujourd’hui se déploient ses festivités. Il fut érigé sous le règne du roi Setthathirath en 1566 sur l’emplacement d’un édifice angkorien et il est considéré comme le monument national représentant la souveraineté du Laos.

Il s’éveille pour la Pleine Lune de novembre. Comme partout dans le pays, mais avec plus de panache ici, on célèbre la fin des moissons et les greniers regorgeant de riz, ainsi que les stoupas qui sont les symboles du bouddhisme. Chaque quartier de la capitale est fier d’élaborer et d’arborer de magnifiques offrandes faites de riz gluant, de beignets colorés, de feuilles de bananiers ou encore de papiers multicolores. Ainsi sont matérialisés des Monts Meru de la cosmologie bouddhique en autant de signes propitiatoires. De vieilles dames, empreintes d’une grande dignité, ont plus modestement déposé quelques bougies au pied du stoupa, lieu où sont dressés tous les dons et où toutes les aspirations s’expriment. Le cloître du monument est devenu momentanément le lieu de repos et de rassemblement des bonzes qui psalmodient la Doctrine, répandant ainsi les mérites par le monde.
La procession durera des heures, inaugurée par les officiels et les corps constitués. Ils seront suivis des représentants des divers groupes ethniques du pays, en une foule gaie et chamarrée, avant que tout un chacun trouve plus modestement sa place. Une fête bon enfant, populaire, pure et un extraordinaire appel à la vie.


Nous poursuivrons la visite de la ville par le Vat Sisaket, le plus ancien monastère de la ville, le plus délicat, qui échappa à la destruction par les Siamois et dont le cloître abrite plus de six mille statues de Bouddhas. En face, le Ho Phra Keo, qui avait autrefois abrité le grand Bouddha d'émeraude, aujourd'hui à Bangkok, fut entièrement reconstitué en 1936 par l'École française d'Extrême-Orient d'après les plans originaux, pour devenir un musée qui présente, entre autres, une collection de Bouddhas de style lao d'une remarquable élégance.
Nous nous rendrons ensuite au Vat Simuang, qui abrite le pilier qui marqua la fondation de la ville en 1563. Ce site où les Khmers avaient aussi édifié un monument est l’un des plus appréciés et des plus vivants car c'est là que réside le génie protecteur de Vientiane.
Dîner au restaurant Le Padeak, avec son joli cadre, sur étangs de nénufars, et bâtisse en bois sur pilotis.
Nuit à l’hôtel Beau Rivage Mekong Vientiane (ou similaire).


9e jour : Vientiane / Pakse – Vat Phu (2h de navigation) – Ile de Khone (100km, 2h30 de véhicule)
Tôt le matin nous nous envolerons vers Pakse, deuxième ville du Laos qui prit son essor à partir de 1905, sous l’impulsion coloniale. Les turbulences de l’histoire et sa forte population sino-vietnamienne ont progressivement altéré son visage.

En bateau affrété, nous poursuivrons notre chemin vers Champassak (2h de navigation), encore marquée de son architecture française et qui, malgré son délabrement, garde un petit charme désuet. Puis c’est par la route, au sein d’une jolie campagne, que nous gagnerons le Vat Phu, temple-montagne intimement lié à la civilisation khmère. D’une fondation remontant au 5e siècle, le monument fut continuellement agrandi, honoré et embelli au cours des 11e et 12e siècles. Il est avant tout remarquable pour son site : Suspendu à 75 mètres au-dessus de la plaine, le sanctuaire est dominé par une montagne en forme de lingam…..signe divin indiquant aux hommes que Shiva résiderait en ces lieux.
Nous traverserons ensuite le Mékong pour descendre plein Sud le long de sa rive gauche (100 km, 2h30 de véhicule). Arrivés à Ban Hatsaykhoune, une pirogue locale nous transportera sur l’île de Khone où nous passerons la nuit.
Diner et nuit à l’hôtel Sengahloune Resort (ou similaire).


10e jour : Ile de Khong – Khone – Dongkralor – Stung Treng – Preah Vihear (350 km, 5h30)
Tout au Sud du Laos, avant de pénétrer au Cambodge, le Mékong peut avoir jusqu’à 14 km de large. Cet endroit s'appelle "Si Phan Don", littéralement « 4 000 îles », et tire son charme de sa douceur tropicale.
Les îles de Khone et de Dete jouèrent un rôle commercial important au début du 20e siècle. Les Français y avaient construit l'unique voie ferrée du Laos qui, traversant les deux îles et les reliant par un pont, permettait d’éviter les rapides du Mékong. Débarquée au sud, la marchandise était récupérée au nord et ensuite acheminée vers Pakse. Les rails ont disparu mais la locomotive et le pont sont encore là. En tuk-tuk, nous continuerons vers la jolie cascade de Liphi.
De retour à Ban Nakasang nous accèderons en minibus aux spectaculaires chutes de Khone Phapeng, un autre goulet où le fleuve développe de puissants rapides rendant la navigation impossible.
En début d’après-midi, nous continuerons vers Dongkralor où nous effectuerons les formalités de passage de frontières.
Stung Treng sera notre première grosse bourgade du Cambodge avant de poursuivre rapidement vers Preah Vihear (295 km, 4h30) par une bonne route.
Nuit à l’hôtel Preh Vihear Jaya ou similaire.


11e jour : Preah Vihear – Koh Ker – Siem Reap (Site d’Angkor) - (220 km, 4h)
Epousant la pente d’une colline qui s’abîme abruptement sur la plaine cambodgienne, le Preah Vihear est un exemple inhabituel de temple naturel. Les architectes ont mystifié - et sans aucun doute savouré - une configuration exceptionnelle qui permet au fidèle de s’élever vers l’absolu, au gré d’un cheminement de gopura en gopura, dévoilant enfin le sanctuaire divin culminant à 700 m d’altitude et dominant l’empire suprême.
Parvenir à une telle réalisation, en un emplacement géographique bravant tous les défis, était une victoire en soi. Il n’est pas étonnant qu’il devînt un symbole de puissance, le palladium du royaume, et que quatre des plus grands rois khmers contribuèrent à sa construction, agrandissement et embellissement. Il fut nommé Bhavalai, « Maison de Dieu », … jamais appellatif ne fut plus approprié.

A deux heures de cheminement, émergeant d’une forêt hélas massacrée, Koh Ker impose le plus haut temple-montagne du pays (40 m) et rappelle l’arrogance - politique et religieuse - de Jayavarman IV, un roi usurpateur qui n’hésita pas à déplacer la capitale du pays à quelque 80 km d’Angkor. Preuve s’il en est de la mégalomanie du souverain, trois prasat exposent de gigantesques lingams en hommage au grand dieu, tandis que d’autres sanctuaires, plus discrets, laissent deviner l’étendue de cette capitale temporaire. Un travail de titan pour à peine 25 ans de règne…

Continuation vers Siem Reap et emménagement à l’hôtel Ibis Styles (ou similaire) pour 5 nuits.


12e au 15e jours : Le site d’Angkor - Banteay Srei – Kbal Spean – Beng Mealea – Siem Reap (200km, 5h)
Durant quatre intenses journées, nous allons parcourir le merveilleux site d’Angkor et ses environs. Construit de manière à éviter les grands flots touristiques, notre programme nous permettra d’admirer les monuments les plus représentatifs de chaque époque et d’en comprendre le message. Une bonne vingtaine de temples, sanctuaires et sites de tout premier ordre, seront au nombre de nos visites.

Notre remontée dans le temps, du 9e au 13e siècle, nous conduira tout d’abord à la plus ancienne capitale soit Hariharalaya. C’est là que fut édifié le premier vrai temple-montagne, après quelques timides essais antérieurs. Les Pré Rup et Mébon oriental sont des œuvres de grand style aux proportions impeccables et que nous devons à Rajendravarman. Il les dédia à ses ancêtres divinisés sous les traits de Shiva, Uma et Vishnou.
Plus modestement, le Prasat Kravan présente l’unique particularité d’offrir des sculptures exécutées sur briques et mettant en scène les « trois pas de Vishnou ».

Vint ensuite Suryavarman II, le constructeur du célèbre Angkor Vat : un kilomètre carré de bas-reliefs, 5 tours en quinconce parfaite représentation du Mt Meru, et des centaines de devata exquises dans leur féminité.

Jayavarman VII, pour conjurer le mauvais sort et les défaites essuyées face aux Chams, fut pris d’une frénésie de constructions : Angkor Thom et le Bayon, les terrasses du Roi lépreux et des Eléphants, Ta Prohm, Neak Pean, Preah Khan… autant de lieux grandioses où la statuaire se fait divine et où les temples s’élèvent avec puissance et élégance vers les cieux.

Mais une telle splendeur architecturale ne se limite pas au site d’Angkor seul. Tout près de l’ancienne capitale se dresse le Mt Kulen, transposition au Cambodge du Mt Kailasa, la demeure de Shiva. Un cours d’eau, le Kbal Spean, cascade sur ses pentes, tel le Gange dans la chevelure du grand dieu. Pour que le parallélisme soit plus parfait, des milliers de lingas furent sculptés dans le lit de la rivière, ainsi que de nombreuses représentations du sommeil cosmique de Vishnou. Les flots ainsi purifiés pouvaient s’écouler vers Angkor et assurer à la cité son caractère sacré. C’est après une heure d’ascension, à pied et dans la jungle, que nous atteindrons ce site original et plein de charme.

Nous compléterons cette escapade d’une journée par la visite de Banteay Srei, cette « citadelle des femmes », petit bijou précieux du 10e siècle fort célèbre pour sa sculpture-ciselure dans le grès rose. Il fut immortalisé par Malraux… et nous terminerons par le Beng Mealea qui correspond à notre imaginaire de temples angkoriens avalés par la jungle… Aucune épigraphie ne fut retrouvée pour le dater mais tout de son style rappelle à la fois le classicisme et le brio d’Angkor Vat : préaux en croix, courettes et grandes chaussées dallées.

Viendront en complément à ces visites celles :

  -   Du Musée national d’Angkor, lieu incontournable où les collections exposées sont remarquables, bénéficiant d’une belle mise en valeur grâce à une muséologie maîtrisée.
  -   De la Conservation d’Angkor dont la mission première était de protéger l’ensemble des anciens objets khmers et la statuaire cambodgienne. Le centre n’est pas ouvert au grand public mais une visite privée est possible. Elle est cependant sujette à confirmation.
  -   Et de l’Association Tlai Tno qui signifie « dignité » en khmer. Elle a été fondée en 2012 pour former des jeunes à la danse classique cambodgienne. Leur but est que les artistes soient capables d’obtenir un travail rémunéré et d’exercer des arts traditionnels de qualité dans des conditions de travail dignes.
  -   Et un temps libre prévu au marché.


16e jour: Sieam Reap - Le Lac du Tonle Sap (40 km, 1h30) / Bangkok
Départ en bateau privé pour le grand lac de Tonlé Sap et découverte de ses villages flottants : cette véritable mer intérieure, dont la crue règle la vie du peuple khmer, a été classée « Réserve de Biosphère » par l'Unesco en 1997 en raison de l'incroyable diversité de son écosystème.
Arrêt à Prek Toal ou à Pech Kantiel. Ce sera l’occasion d’apprendre à tresser la jacinthe d’eau qui pousse en abondance sur le lac et d’interagir avec les dames de la communauté Saray. Cette activité favorise la reconnaissance du travail et participe à la réduction de la pauvreté, tout en aidant à limiter l’invasion de la jacinthe sur le lac.

Retour à Siem Reap et envol pour Bangkok dans l’après-midi.

Vols déterminés ultérieurement selon les meilleures conditions tarifaires et d’horaires.


17e jour : Arrivée à Paris

Extension possible à Phnom Penh – Nous consulter.




Ceci vous séduit? Contactez-nous pour connaître les conditions
Préparez votre voyage en lisant les
“informations pratiques”.